mercredi 12 septembre 2012

USA - Japon, 2012, Le minimalisme

Uniqlo, 5th Avenue, New York

Comment stratégie Hi-tech se conjugue avec textile, selon Tadashi Yanai, fondateur de l'enseigne japonaise Uniqlo.

Quel est le point commun entre les chemises Oxford et l’iPhone d’Apple ? La réponse de Tadashi Yanai : le minimalisme, la performance, la fiabilité. Dans un entretien qu’il consacre au WSJ il affirme que sa stratégie marketing s’inspire de celle de Steve Jobs qui a eu l’audace de transformer un design minimaliste en symbole de qualité et d’innovation.

Minimalisme à l’intérieur des boutiques Uniqlo dont la disposition sobre et élégante est très étudiée : espaces épurés et écrans plasma comme symboles Hi-tech. Les lignes des vêtements sont simples, les prix largement abordables. Les fibres utilisées sont innovantes : la dernière nouveauté, Airism, tellement léger qu’on ne remarque pas qu’on le porte.

Mais la stratégie d’implantation du groupe n’a rien de minimaliste, au contraire, elle est des plus ostentatoires. Uniqlo est présent dans les plus grandes avenues du monde, une des boutiques les plus notables est le magasin géant sur la cinquième avenue de New York. Uniqlo va ouvrir deux nouvelles boutiques aux Etats-Unis cet automne (à San Fransisco et au New Jersey), et prévoit d’ouvrir encore des centaines de magasins, une vingtaine ou trentaine par année. La marque sera aussi plus présente sur la Toile et ouvrira un site de e-commerce.

Cette visibilité globale rend la marque incontournable dans le paysage des capitales et lui attire la faveur du grand public et la collaboration de grands noms : Jil Sander, la designer minimaliste allemande jusqu’en 2011 avec la ligne +J et plus récemment, le joueur de tennis Novak Djokovic.

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